Dans la nuit du 23 au 24 janvier 2010, Nice, matériel SNCF vandalisé : Cela devait arriver. La justice relâche les taggeurs. Pas de surveillance humaine. Tagger n'est pas puni. On peut aller plus loin. En une nuit tout le matériel ferroviaire stationné à Nice est vandalisé. C'est le résultat du laisser aller des autorités policières et judiciaires. Ce sont les clients des chemins de fer qui vont être dans la M.....

Gérard Piel implique la SNCF :

Gérard Piel, vice président du Conseil Régional, chargé de la commission des transport met en avant la responsabilité de la SNCF devant ce saccage.

En effet la région contribue à la sécurisation des rames TER pendant leur remisage la nuit en participant au financement de leur surveillance.

Pour Monsieur Piel la SNCF doit rendre des comptes : "C'est plus qu'une faute. Les vigiles qui surveillaient le site du technicentre sont partis à 2h du matin. Or les casseurs auraient agi entre 3h et 5h avant de prendre la fuite en empruntant une grille ouverte....".

"La région apporte une lourde contribution à la sécurisation des TER. En finançant, par exemple, une partie du remisage et de la sécurité lorsque les trains sont à l'arrêt. La SNCF a-t-elle utilisé correctement l'argent public ? J'attends des explications convaincantes."

Ainsi a parlé Monsieur Piel.

L'Association des Voyageurs du Moyen Var adhère aux propos de monsieur Piel.

Les faits :

Dans la nuit du 23 au 24 janvier 2010, trente cinq voitures de TER, TGV et TEOZ ont été vandalisées en toute tranquillité en gare de Nice-Ville.

152 vitres extérieures et intérieures des rames ont été brisées. Les extincteurs vidés.

Des individus se sont introduits dans la nuit entre 3 heures et 5 heures du matin et ont tout saccagé. Il faut dire qu'après 2 heure, il n'y a plus aucune personne au Technopöle de Nice, abandonnant ainsi le matériel aux exactions d'individus malintentionnés.

Les préjudices s'élève au bas mot à 500.000 euros sans compter les pertes d'exploitations et les gênes induites aux voyageurs par les retards et les suppressions de trains locaux et grandes lignes.

La police a récupéré les bandes de caméras de surveillance pour les analyser.

Les conséquences :

La non disposition du matériel dégradé a entraîné des perturbations durant la semaine suivante :

• suppression de 4 à 5 trains sur la Côte d'Azur,
• suppression de 2 TER entre Les Arcs et Toulon,
• Suppression de 2 à 4 TER entre Toulon et Marseille,
• Retard au départ de TGV
• Réduction de la composition des rames.

Les voyageurs trinquent pour les dégâts causés par ces personnes irresponsables.

Pathétique :

Les agissements de ces personnes sont lamentables et pathétiques. En effet ce matériel est financé par le Conseil Régional sur nos impôts. Ce matériel est le fruit de notre travail à tous et est notre bien commun.

Monsieur Joseph Moulin , Directeur Régional de la SNCF a déclaré : "un certain nombre de personnes se sont attaqué avec une rare violence à du matériel ferroviaire en gare de Nice. Ces attaques contre des biens publics sont totalement inacceptables » puis il ajouta : « il faudra au moins une semaine pour remettre en état le matériel ».

Des Questions en suspens ? :

Le saccages du matériel à Nice, est-il un acte gratuit ? ou une vengeance suite aux incidents du 21 septembre 2009 ?

Ce jour-là, c'était la journée du patrimoine.

Profitant du tarif réduit, une centaine des jeunes avait investi le TER 81195 les Arcs - Nice. Très turbulents, les jeunes avaient indisposé les voyageurs et s'en étaient pris au matériel en cassant des vitres. Le train stoppé en gare de Mandelieu, la police est intervenue et a appréhendé quatre jeunes.

Les contrôles d'identité, mouvementés, se sont poursuivis jusqu'à Cannes (voir photo ci-contre en gare de cannes).

On serait en droit de se poser la question !