La neige s'est introduite dans les circuits de refroidissement des Eurostar sur le parcourt à l'ai libre. Puis celle-ci en fondant dans la chaleur du tunnel a répandu de l'eau dans les armoires électroniques provoquant ainsi les pannes.

Cependant l'entrée de la neige dans les circuits de refroidissement n'est pas dû aux intempéries, ni à un défaut de conception de l'Eurostar, car les ouvertures du circuit de refroidissement, telles qu'elles sont, sont nécessaires en période normal. Seulement en novembre les ateliers du Landy doivent préparer les Eurostar pour les périodes hivervales, ce qui s'appelle l'hibernage (winterisation pour les personnes qui ne connaissent pas le français et qui se croient supérieures en utilisant cet affreux barbarisme). Ces préparatifs d'hibernage n'ont été faits ni aux ateliers du Landy ni aux ateliers de Temple Mills en Angleterre d'où entrée de neige qui s'étant transformée en eau a stoppé les Eurostar dans le TunneL. Les pannes de l'Eurostar sont bien d'origine humaine, d'un défaut de management.

Les conséquences de ces pannes ont été amplifiées par d'autres comportements androgènes : Les conducteurs anglais des Eurostars étaient en grève. Ceux-là mêmes qui auraient dû conduire les rames de secours et aller rechercher les Eurostar en panne dans le tunnel. Eurotunnel, l'exploitant du tunnel, a dû se substituer aux conducteurs défaillants d'Eurostar .

Ces révélations sont un coup dur pour la SNCF, actionnaire à 55% d'Eurostar, et pour son PDG Guillaume Pépy qui avait été convoqué le 22 décembre 2009 à l'Élysée par le Président de la république pour s'expliquer sur ces événements.

Ces défaillances humaines dans le management et dans les actions sociales coûtent 11 millions d'euros à la SNCF. Et que dire de l'image de marque sur toute la planète.

Voir le cri de colère de Philippe Cretin (page Je suis outré de ce qui ce passe au niveau de l'Eurostar.)