Je me souviens des trains ferry de Dieppe qui après avoir desservi la gare de Dieppe, tirés par l'énorme locomotive à vapeur en tête, continuaient à pas d'homme, à travers la ville jusqu'au pied du bateau pour l'Angleterre. De même au Havre, les trains arrivaient au pied des transatlantiques pour déverser ou charger les voyageurs aux longs cours.
À Marseille, à La Joliette, le port voyageur pour la Corse, le Magreb et l'Indochine directement reliée à Marseille Saint Charles, les trains pouvaient amener les clients au pied des transméditerranéens ou des paquebots pour l'Extrême-Orient. Cette époque est bien résolue. Malgré les rails laissés intentionnellement pour le souvenir sur le trottoir et dans la chaussée à La Joliette, il faudrait un train sachant franchir le dénivelé du trottoir pour atteindre les quais des navires. De toute façon l'entrée du Port passagers est maintenant à Arenc où une gare TER sera prochainement ouverte (décembre 2012).
Où en est-on dans les gares mixtes ferroviaires et maritimes pour passagers sur le bord de la Méditerranée en France ? Cette question est importante car les parcs d'attraction ont dans leurs cartons des circuits comprenant outre un séjour dans les hôtels de leurs parcs, une croisière en méditerranée. Pour cela il faut d'un TGV puisse venir de Marnes la vallée ou de tout autre parc d'attraction au pied du bateau. Quel port méditerranéen en France, est en mesure d'accueillir ainsi un TGV ?
À Marseille, nos avons vu que cela était devenu quasiment impossible à La Joliette, toutes les installations ferroviaires ont été détruites. À l'Estaque, un essai a été fait avec un TGV, il ne risque plus d'être renouvelé, cela pose trop de difficultés en raison du port transconteneurs qu'il faut traverser et qui ne peut admettre de caténaire en raison du conflit avec le déplacement des grues.
À Nice, le port n'a jamais été embranché ferroviaire et de plus, les navires de croisière ne peuvent entrer dans le port en raison d'un tirant d'eau insuffisant. Les bateaux font escale dans l'anse de Villefranche et le transfert de passagers se fait avec de petites embarcations.
Que reste-t-il comme port possible sur la Méditerranée? Sète et Toulon !
Sète a conservé ses installations portuaires et les trains de voyageur peuvent venir au plus près des navires, encore aujourd'hui.
Quant à Toulon, la voie descendant de la gare au port voyageur est toujours présente, mais non utilisée et non utilisable, en raison de son occupation par le chantier de constructions des deux tubes routiers. Les tunnels routiers de Toulon, gouffre financier et aspirateur à voitures, sont sur le point d'être achevés avec comme corolaires à brèves échéances des saturations et des bouchons sur les autoroutes encadrant Toulon.
Il est maintenant temps de réactiver cette courte antenne qui descend de la gare sur le port et qui, en son temps, servait à des trains sanitaires de pèlerins pour Lourdes en correspondance avec des bateaux en provenance d'Italie.
Cette installations, donc actuellement inutilisées, peuvent devenir un atout essentiel à Toulon, et le commerce de Toulon en recevant les TGV croisière des parcs d'attraction. Les navires de croisière venant faire escale à Toulon.
Voyons dans quel état sont les installations et quel seraient les éventuels travaux à effectuer.
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À pied, du port à la gare, par la voie portuaire. |
Le port de Toulon, les plus gros bateau de croisière peuvent y venir à quai.

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Un ferry pour la Corse à quai
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Coté quai, deux voies ferrées longues attendent les trains de passagers.
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Pour le confort des passager,il serait bien de construire un quai pour descendre et accéder au train.
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Cliquer sur les photos pour agrandir.
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Nous quittons maintenant le port pour suivre la voie ferrée jusqu'à la gare de Toulon. Nous vous conseillons de ne pas nous imiter en raison des dangers que fait courir la circulation de la voie rapide adjacente. |
Les deux voies ferrées se dirigent vers la rond Point Général Bonaparte. Les obstacles, barrières et arbres sont amovibles et n'entravent donc pas les circulations ferroviaires.
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La voie se dirige vers Maillol. Au premier plan l'aiguille, dissimulée sous les feuilles, qui donne accès aux deux voies du port. L'aiguille est manœuvrable à la barre à mine.
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Le voie ferrée devient discrète à l'écart de la vue. Elle se glisse sous les tribunes du stade de Maillol. |
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Les lieux, sous les tribunes du stade de Maillol, servent non seulement à la voie ferrée, mais aussi de parc de stationnement pour les car et d'accès au parking de Maillol. |
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Difficile de s'y retrouver dans cette imbroglio de chaussées et de voie ferrée. La voie routière de gauche doit traverser la voie ferrée.
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Ici c'est clair. Nous sommes sous le centre commercial de Maillol. La voie ferrée est à gauche et la voie rapide à droite. Les trains roulent à gauche et les voitures à droite.
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Ici, nous sommes près de l'université Sud Toulon Var. Enfin à l'air libre. La voie routière qui passe au dessus traversera les fortification porte d'Italie. La voie rapide à droite jouxte la voie ferrée. Des véhicules stationnent en totale infraction sur l'emprise ferroviaire. |
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Je suppose que la voute à droite inachevée faisait partie des fortifications de Toulon. En fait j'ignore totalement où nous sommes à cet endroit par rapport au niveau normal de Toulon.Je ne connais pas cette passerelle.
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Peu avant la galerie couverte sous la RD N97, la voie ferrée disparaît sous la végétation à gauche de la voie rapide.
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La voie ferrée passe au pied des fortifications de Toulon. Les voyageurs habitués des TER venant de Hyères ou des Arcs connaissent bien ce mur. Il signale l'arrivée en gare de Toulon. |
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Nous allons passer dans la galerie couverte sous la rue François Fabié. Un panneau signale que la voie rapide va franchir la voie ferrée. |
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Nous pénétrons dans la tranchée couverte la voie ferré à gauche, la voie rapide à droite.
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Petit retour en arrière. La végétation sur la voie ferrée.
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Sous la tranchée couverte. La voies ferrée a été recouverte de graviers afin de permettre aux ouvriers du tunnel routier en construction de garer leurs véhicules.
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Une partie de la voie ferrée a été déposée et stockée sur elle même, afin de dégagée une emprise pour permettre les travaux du deuxième tube routier de Toulon.
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En raison des dangers que présentent la voie rapide et l'absence d'emplacement sécurisé pour prendre une photo, il n'y en a pas.
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Reste des fortifications coincée entre la voie rapide et la zone de garage des rames TGV au delà du grillage. |
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Sous le Pont des Lices, la voie ferrée et la voie rapide sont imbriquées. il n'y a pas la place pour des emprises séparées. de toute façon la voie rapide doit traverser la voie ferrée pour sortir ce boyau et rejoindre le boulevard de Tessé. |
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En direction du port, vue de l'imbrication voie rapide, voie ferrée sous le pont des Lices. En arrière plan, des baraques qui servent aux travaux du tunnel routier. |
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Vue sur la raccordement avec la gare de Toulon. la voie grimpe cette pente et s'embranche sur la voie qui jouxte le quai A, permettant ainsi des dessertes directes du port voyageur de Toulon.
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Vous venez de parcourir à pied cette voie ferrée peu connue et assez confidentielle qui de la gare de Toulon rejoint le port voyageur au pied des navires. Elle est trop souvent oubliée par les aménageurs du territoire. Cette voie n'appartient pas à RFF (réseau ferré de France), mais à la Chambre de Commerce et d'Industrie dont dépend le port de Toulon.
Actuellement neutralisée pour faciliter la construction du deuxième tunnel routier de Toulon, elle doit être rétablie. Nous souhaitons voir revenir les trains de pèlerins pour Lourdes en correspondance avec les navires. Elle présente un intérêt non négligeable pour faire venir à Toulon les bateau de croisière en correspondance avec les parcs d'attractions de la région parisienne ou d'autres régions.
En excellent état sur la majeur partie de son tracé, les travaux pour rendre cette ligne opérationnelle sont limités :
- à la remise en état au droit des travaux du second tunnel,
- à la création d'un quai sur le port ,
- à la pose d'une caténaire jusque dans le port.
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FNAUT Pays des Maures
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